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24 avril 2015

La Libre Belgique (Claude Lorent) 15 avril 2015

article Claude Lorent Libre Culture 15 04 2015 web

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4 avril 2015

Expo Espace Wallonie de Bruxelles 3/4 au 30/5/2015

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24 janvier 2014

Arts Libre 24 01 2014

24 janvier 2014

Expo "FlipchArt" Galerie 100 Titres / Bruxelles / 17.01.2014

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11 octobre 2013

Flipch Art, entre idéal néo-punk et recyclage post-moderne (Anaël Desablin / 09 2013)

 

« En architecture, peinture, design, musique, littérature peut-être, et au-delà, dans l’air du temps au sens large, une nouvelle sensibilité est à l’œuvre, aisément reconnaissable à quelques traits majeurs : emprunts fréquents au passé, le contrepied exact d’un refus “moderne” systématique ; goût prononcé pour la citation, le collage, la mise en abyme, une ironie très irrévérencieuse ; refus de toute totalisation, de toute vérité idéologique ou politique, endossant ainsi l’évidence d’un épuisement historique de l’avant-garde, avec, pour corollaire, une vision plutôt favorable de la société de masse actuelle. »[1] (Félix Torres)

 

J’observe une nouvelle fois les photographies des Flipch Art que Benoît Piret m’a envoyées. J’en avais vus certains dans son atelier, ainsi qu’à la Galerie 100 Titres où ils seraient entreposés en vue de leur encadrement puis de leur exposition. J’ai en mémoire les propos de l’artiste, ses explications sur le procédé, paroles simples si éloignées d’une quelconque, et présomptueuse, volonté de s’ériger en discours théorique qu’il nous fallut, Alain de Wasseige et moi, comme dans une urgente nécessité, lui en bâtir un, taillé à la mesure de notre enthousiasme, pour expliquer l’attrait immédiat que ces œuvres avaient sur nous.  Pourtant, ce que je retiens ici est un mot un peu rebutant qui ne m’avait pas frappé alors et que l’artiste lui-même risquerait de désavouer au premier abord : recyclage.

       

C’est que le terme est à la mode. Nous l’entendons constamment et le lisons partout ; marqué par l’évidence écologique et le bon sens économique, il règlemente nos gestes domestiques, police nos déchets ménagers et industriels. Rien ne semble plus échapper au tri sélectif, tout pousse à la récup. L’autre acception du mot – et, symptomatiquement, son premier sens – propose de recycler des personnes : il faut fournir une formation complémentaire, actualiser des compétences dépassées,  découvrir des techniques nouvelles et de plus larges horizons. Le recyclage, c’est donc reprendre une chose là où elle avait été laissée, mais pas nécessairement pour arriver aux mêmes fins.

 

Le recyclage que Benoît Piret propose est d’un autre type, aussi étranger aux pratiques bio‑bricolo‑écolo qu’aux procédés mercantilistes qui leur sont les plus extrêmement opposés. Il est une série de gestes récupérateurs certes, mais au sens « plastique » du terme, qui s’entremêlent sur plusieurs niveaux de sens. Un geste politique ? Un geste esthétique ? L’artiste ne l’avouera pas, l’homme est réservé. Liberté est laissée au spectateur de lire et de projeter ses propres convictions. On y voit donc, c’est selon, une classique étude d’anatomie humaine ou animale ; une critique néo‑punk du consumérisme ; une apologie de la nudité ; une dénonciation du tabagisme chez les religieuses ; une célébration des valeurs familiales façon street art ; une réinterprétation pop de Sitting Bull et les Wookiees ; une publicité néo-pop pour de la nourriture asiatique, pour un soda, une arme, des sous-vêtements… Bref un joyeux entrelacs de dégoulinures colorées, de noir de chine, de flèches, de diagrammes et de business plans. Oui, de business plans. 

 

Quelques éclaircissements s’imposent. Le premier geste de Benoît Piret est la récupération, on l’a déjà dit. Au départ, cela n’a pas dû être vraiment prémédité. La chose était là, il l’a emportée avec lui. Par la suite, un principe a surgi : l’objet initial – une feuille de papier usagé format 70 sur 100 – s’est mué en série. Le format est important pour comprendre la suite du processus. Car l’artiste ne recycle pas du « papier » ; toutes les manifestations de cette matière ne l’intéressent pas. L’objet rigoureux de son glanage provient de Flipcharts, ces chevalets à feuilles mobiles aperçus dans toute salle de réunion ou de séminaire qui se respecte. « Outil d’aide à la communication simple, facile à utiliser, peu coûteux, versatile et fiable, le Flipchart permet une animation dynamique lors d’ateliers ou d’échanges en petits groupes »[2]. Un formateur – créatif qui s’ignore – y aura exposé, à l’aide de marqueurs de couleur, le contenu de son recyclage. Piret sauve alors les feuilles et leurs annotations sibyllines d’une disparition certaine par revalorisation programmée. Dernières innovations d’un secteur indéterminé, projections financières énigmatiques,  nébuleux ordres de succession serviront de trames ou d’indices à sa réappropriation.

 

Ensuite, tout se ralentit, de l’aveu de l’artiste lui-même. Les pages s’amoncellent et s’entassent dans son atelier. Il lui faut les parcourir une à une. C’est le second geste. Peut-être s’amuse-t-il à déchiffrer leur phraséologie pidgin. Peut-être y déceler quelque accident, quelque accroche ; un espace où son intervention provoquerait une image dans cette pensée du commerce planétaire et du bénéfice garanti ; comme si elle avait toujours été là, présente au milieu d’un canevas diagrammatique, attendant qu’on la fasse pleinement apparaître sous un nouveau jour. Surtout ne pas se demander comment, ni chercher un départ : ces questions ne se posent pas puisque le geste artistique relève d’une capacité à réfléchir le réel qui l’entoure comme un miroir, à s’en faire l’écho.

 

La création chez Benoît Piret semble, en effet, être moins un problème d’invention et de créativité qu’un questionnement sur la reproduction et sur le mimétisme de sa résultante graphique. C’est que notre homme est un réservoir à images ; ses images et lui s’interpénètrent, dans un constant mouvement de recyclage de signes et d’énoncés plastiques. Si certains s’exhibent (iconographie américaine, icône Beat, insigne mail-art), la plupart sont réinvestis, se sont recomposés en une forme nouvelle. Troisième geste recycleur.

 

Lorsqu’une image survient, c’est souvent dans les blancs, dans les interstices et les écarts. Car pour faire émerger cette forme nouvelle, Piret feint, mais sans malice, la technique du pochoir, où le vide informe plus que le plein. Comme la main sur des parois paléolithiques ou le tag sur des murs de métropoles modernes, le quatrième geste de l’artiste est un geste d’évidage – l’artifice consistant à ne point user de la traditionnelle matrice cartonnée. Là où l’art pariétal et le street art se contentaient de superposer la preuve de leur existence sur leur support, la technique de reproduction de Piret, modifiée dans sa nature procédurale, recycle la notion de l’empreinte en un mouvement de faux traitement négatif sur un support dont on ne parviendra plus à définir avant-plan et arrière-plan. Textes et images s’entrelacent, s’enrichissent mutuellement pour inventer et proposer, dans cette totale activité de recyclage, une métamorphose, une transformation de la substance et de la forme, un état et un processus. Le feuillet Flipchart, à mille lieues de l’universalité et de la clarté fantasmée du message initial qu’il portait, absorbe la couleur, gondole et recrache sa plastique nouvelle. Espaces révélés et reconfigurés, les Flipcharts deviennent Flipch Art. Au spectateur alors de recycler sa vision, d’aller au-delà de la première impression, tant les œuvres de Benoît Piret ont cette aptitude à associer deux réalités, à les ouvrir vers leurs nouvelles manifestations, tout en maintenant intactes leurs incertitudes ; à montrer leurs dissonances et leurs homogénéités, sans que le produit de leur unification ne soit tout à fait univoque.

Anaël Desablin

  

 



[1] Félix Torres, « Métamoderne. Remarques à propos d’une nouvelle querelle des Anciens et des Modernes. », Les Cahiers du Musée National d’Art Moderne, « Après le Modernisme », 22, décembre 1987

[2] Vade-mecum du Conseil de l’Education médicale continue du Québec. http://www.cemcq.qc.ca/fr/documents/VM-089.pdf

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11 octobre 2013

FlipchArt 2013 / 100x70cm /

benoit piret flipchart 043

benoit piret flipchart 042

benoit piret flipchart 041

23 juin 2013

www.benoitpiret.com

21 juin 2013

http://www.lalibre.be/archive/benoit-piret-peindre

21 juin 2013

La Libre Belgique (Arts Libre) / Claude Lorent / 21 juin 2013

portrait Claude Lorent juin 2013low

9 décembre 2012

"WOULD YOU LIKE YOU IF YOU MET YOU?"

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"Would you like you if you met you?"

Acryl and ecolin on paper 210x200 cm  2012

20 octobre 2012

New FlipchArt works........

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20 octobre 2012

New FlipchArt works.....

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2 août 2012

Flipch Art >>>new série>>>>>>< Benoit Piret 2012

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7 juillet 2012

"Flipch Art" new serie 2012

BPiret FlipchArt 5 70x100cm acryl papier

BPiret FlipchArt 1 70x100cm acryl papier

BPiret FlipchArt 2 70x100cm acryl papier

BPiret FlipchArt 3 70x100cm acryl papier

BPiret FlipchArt 4 70x100cm acryl papier

BPiret FlipchArt 6 70x100cm acryl papier

BPiret FlipchArt 7 70x100cm acryl papier

BPiret FlipchArt 8 70x100cm acryl papier

BPiret FlipchArt 9 70x100cm acryl papier

 

23 juin 2012

libre belgique piret clanetti 06 2012

18 mars 2012

secret archives affiche

18 mars 2012

"SECRET ARCHIVES" Ben / Luc Fierens / Benoit Piret / Thierry Tillier

invite-SECRET-ARCHIVES-recto invite-SECRET-ARCHIVES-verso

Petite coupe géologique dans les “Secret Archives”…

 

Les « Secret Archives », ce sont des pièces rassemblées par Luc Fierens, Thierry Tillier, Benoît Piret et Ben qui retracent leur parcours et leur activité depuis les années septante et quatre-vingt jusqu’à ce jour. On y trouvera donc des revues auxquelles ils ont participé ou qu’ils ont orchestrées, leurs collages ou des pièces qu’ils ont échangées à travers leurs réseaux (de mail art entre autres), et des objets significatifs à leurs yeux de ce parcours… Les « Secret Archives » ne se confinent dans aucune catégorisation (comme l’expriment les « Postfluxpostbooklet » de Luc Fierens ou les formules non dépourvues d’humour de Ben), car elles sont le fruit de la vie avant tout, et d’un mouvement qui y revient sans cesse. Elles ne rompent par exemple pas avec la modernité car elles peuvent être un regard sur les avant-gardes (celles-ci étant elles-mêmes un regard sur la vie). Bien sûr, on peut évoquer le mail art, car c’est par ce biais que Luc Fierens, Thierry Tillier, Benoît Piret et Ben se sont rencontrés et qu’ils ont entamés leurs collaborations prolifiques, mais les pièces présentées ici n’y sont pas totalement réductibles, elles ont des sources multiples. Car le Mail Art a aussi été un vecteur de développement de Fluxus, de l’art conceptuel, etc. Les « Secret Archives » ne sont pas non plus un regard rétrospectif et figé sur une activité passée, et se formulent plutôt comme un moment où de nouveaux rapprochements sont possibles, de nouvelles « situations », ouvrant elles-mêmes sur de nouvelles expériences possibles.

Ce qui constitue les « Secret Archives », ce sont aussi les fruits de réseaux en résistance et en défiance complète à l’égard du marché (et donc des médias) et plus largement du « spectacle ». Car le mail art et le travail en réseaux se formulent comme de nouvelles cultures possibles qui rompent l’isolement culturel de ceux qui en subissaient la domination, et rendent les chapelles culturelles officielles obsolètes, ces réseaux fonctionnant sur le principe d’échange, et avant tout, de don, de chaque personne y participant (il faut donner pour recevoir). Si la pratique du collage est très prolifique au sein des réseaux de Mail Art, elle est aussi significative de ce mouvement de résistance. Ce qui s’échange, le plus souvent, ce sont des images diffusées au départ par les mass media, des images qui, malgré leur sujet politique (ou leur nature érotique, populaire…) sont recouvertes d’un voile d’indifférence qui les rend interchangeables en permanence. En quittant le circuit qui leur était prédestiné, en étant échangées au sein de ces réseaux, ces images retrouvent une nouvelle nature… politique (ou poétique, selon les propos de Luc Fierens)

Les « Secret Archives » sont donc une pulsation qui va de l’histoire personnelle à l’Histoire globale et inversement. Elles défient l’idée qu’une sélection permette de distinguer (dans un moment de grand soulagement dialectique), le « majeur » du « mineur », le « présent » du «passé »… Tout comme l’écrit Walter Benjamin : « Le chroniqueur qui narre les événements, sans distinction entre les grands et les petits, tient compte, ce faisant, de la vérité que voici : de tout ce qui jamais advint rien ne doit être considéré comme perdu pour l’Histoire ». Les publications orchestrées par Thierry Tillier (depuis 1974 jusqu’à ce jour) telles que « Devil-Paradise », « Anatolie au café de l’aube », « Le style des anges »… et ses revues en ligne telles que « Disparition programmée » ou « Les délices de l’enfer » sont autant de tentatives de saisir un présent qui, au moment où on le regarde, n’est déjà plus…  « Articuler historiquement le passé, écrit Walter Benjamin, ne signifie pas le connaître « tel qu’il a été effectivement », mais bien plutôt devenir maître d’un souvenir tel qu’il brille à l’instant d’un péril ».

Annabelle Dupret

Texte publié à l’occasion de l’exposition « Secret Archives »

17-18 mars 2012

Galerie « Les Contemporains »

Bruxelles

 

Citations de Walter Benjamin extraites de « Thèses sur la philosophie de l’histoire », 1940.

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Galerie les Contemporains Bruxelles / Mars 2012

28 janvier 2011

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1 août 2010

Portrait by Tomoko Sugimoto

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Benoit Piret / Portrait by Tomoko Sugimoto

3 mai 2010

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